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Dans le numérique, il y a un constat simple à faire : certains systèmes dans les entreprises, chez les personnes (individus), peuvent être vus comme des passoire-numériques.
La notion de passoire-numérique est similaire à celle de passoire thermiques et passoires énergétiques dont on parle tant, et officiellement, dans l'immobilier.
Les passoire-numériques sont le résultat de négligences et de dettes managériales, plus que de ([la faute à la technologie]), et à tel ou tel bouc-emissaire-institutionnel (la cybermalveillance des brigands, etc...).
Les solutions sont disponibles depuis des années. Tout va bien.
Les chapitres sont :
Ces deux articles sont liés :
Ha !... les passoire-numériques !
Cela fait un mois environ que j'ai constaté que cette notion.
Elle exprime bien ce qu'il se passe, concrètement, sous nos yeux, en France, et dans le monde.
Là, ce samedi 16 mars, je n'ai pas le droit d'écrire d'article des CRIs : j'ai tellement d'autres choses à faire, plus urgentes.
Dont une prestation en cours, sur du XWiki, pour un client de la capitale, ... il faut que je lui mette en place du SSO pour la connexion des utilisateurs, et des liens de données entre ses AppWithinMinute.
Pour lundi, les liens entre les données... je suis ([un peu]) à la bourre.
Mais bon, faut que j'écrive cet article. Plus tard, cela va passer vite, et ensuite, il sera trop tard...
Cette notion est tellement simple, tellement importante pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, ... et ce qu'il se passe, dans le numérique, en 2024...
Il faut écrire cet article. Et celui sur les solution (voir ci-après).
Dans l'immobilier, les passoire thermiques et passoires énergétiques sont des expressions utilisées officiellement.
Cf : Site du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : "Interdiction de location et gel des loyers des passoires énergétiques"
https://www.ecologie.gouv.fr/interdiction-location-et-gel-des-loyers-des-passoires-energetiques
Cf : Le site officiel de l'administration française : Service-Public.fr : "FAQ sur l'interdiction de location et le gel des loyers des passoires énergétiques"
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14608
Ou aussi, sur ce site : https://particuliers.engie.fr/economies-energie/conseils-economies-energie/conseils-travaux-renovation/passoire-thermique.html
Définition : une passoire-numérique est une organisation (entreprise, administration, association, ... ) ou une personne individuelle, dont le système informatique et numérique est mal entretenu, pas au niveau de qualité minimal d'utilisation habituel en 2024, mal utilisé, et, éventuellement, par conséquence, pleine de défaillances à répétition, et de trous et de failles, en terme de sécurité informatique (aussi appelée cyber-sécurité).
Vous noterez dans la définition que c'est avant tout le fait que le système informatique, et numérique, sont à la ramasse, et mal utilisés.
En deuxième, le fait que le système est plein de trous, de défaillances, et de failles de sécurité.
Cette définition est factuelle et facilement constatable par l'étude du système informatique et des outils numériques de l'organisation.
Néanmoins, cet état de fait est indissociable du fait, en amont, que les personnes responsables de l'organisation ont laissé ces situations s'installer et souvent perdurer.
Autre point important, s'il faut le préciser : il ne s'agit pas de dire passoire-numérique, parce qu'il y a eu une fuite de données, quelque part.
Les passoire-numériques, c'est l'ensemble des organisations (entreprises, administrations, associations) et des personnes, nombreuses, qui ont et utilisent des outils informatiques à la ramasse, mal faits, et mal utilisés.
Pour plus de détail, voir le chapitre ci-dessous : "La cause de la situation : le management, pas la technologie".
La notion est similaire à celle de passoires thermique, ou passoires énergétiques, dans l'immobilier.
Depuis quelques temps, on invente des nouvelle-expressions, pour dire des choses nouvelles.
Cf : 13 septembre 2023 : Les CRIs : La tendance nouveau-mot, nouvelle-expression. Bourgeonnement en septembre 2023.
Là, en mars 2023, il me semble qu'il est temps d'utiliser cette expression, pour parler plus efficacement de ce qu'il se constate, de manière flagrante, dans les entreprises, grosses (grands groupes, ETI,...), petites (TPE, PME,...), dans les administrations, les associations, ... et chez les particuliers.
Les expressions bâties sur le thème de ([passoire-]) sont typiques de la tendance structure-et-bouts-de-ficelles :
16 août 2021 (2/5):
Les CRIs : La tendance Structure-et-bouts-de-ficelles
Un domaine se voudrait solide, structuré et structurant. Comme l'immobilier, par exemple. Et voilà t'y pas que certains éléments du domaine sont plutôt du coté bout-de-ficelle, que structure.
Autre tendance qui est dans la boucle : La tendance dilution-et-refonte-des-frontières-et-des-structures-collectives.
Passoires, trous, frontières,... je ne vous fais pas un dessin, hein ?
Les passoire-numériques apparaissent au grand jour, parce que globalement, collectivement, la dilution-et-refonte-des-frontières-et-des-structures-collectives, fait ressortir chaque petites défaillances isolées.
Réciproquement, la prise de conscience du problème, va déclencher une refonte des frontières et des structures, pour l'informatique de ces organisations. Ainsi que pour les personnes.
Est-ce que j'en fait un Tag ?
Non. Pas la peine, pour l'instant, il me semble.
L'expression est déjà sous la forme d'un tag, et s'il faut, je l'ajouterai plus tard dans la liste des Tag dans les CRIs.
Autre point : il y a des choses qui peuvent paraître plus importantes que de parler de ces éléments qui s'effondrent, s'écroulent, ou pour le moins tente de se débrouiller en étant à la ramasse.
Comme par exemple, dans le même domaine (l'informatique, le numérique) :
Parler des passoire-numériques, c'est parler de ce qui s'effondre. Choses qui vont disparaître, il faut l'espérer, petit à petit.
Dans les CRIs, habituellement, on s'occupe surtout de ce qui vient, de ce qui se construit, là, sous nos yeux, et pour demain.
21 octobre 2023 :
Les CRIs - Points clés : Le monde qui se construit, pas le monde qui s'effondre
Extrait :
Les Mails de CRIs (2007-2017), puis les Articles de CRIs (2017-20...) sont des éléments, des constats, des réflexions, pour mieux comprendre le monde de demain, comment il évolue, comment il est (tout court), comment il est structuré, etc....
Mieux comprendre le monde qui vient. Ne pas focaliser sur celui qui s'en va.
Il est plus facile de focaliser sur le monde qui s'effondre : vous l'avez là, sous les yeux, de manière tangible souvent,... donc c'est plus facile de dire : regardez, cela, ... n'est plus.
Le monde qui vient, qui se met en place, il n'est pas encore là, ou en cours de construction. C'est plus difficile à montrer, à constater, à expliquer,... et c'est plus difficile de réflechir sur des choses qui ne sont pas encore mise en place, dans le monde.
Et bien là, pourtant, il me paraît très important de faire ce constat, des passoire-numériques.
Malgré ce qui se construit, dans le numérique, dont la colonisation-2_0, et bat son plein d'activité et de choses puissantes qui se développent.
Deux raisons à cela :
Personne d'autre ne le fait. Et ne le fera ? Constat :
Sans détour, parce que le constat est flagrant :
Ce chapitre est court et synthétique : pas de gras (mise en exergue) dans la suite, ... Parce que tout est important.
C'est un constat est flagrant. Vous pouvez le faire de deux manières :
À la ramasse : négligence, incompétence de management, incapacité à comprendre les enjeux pour leur entreprise, incapacité à décider des moyens nécessaires et satisfaisants... parfois les deux, les trois, les 4 en même temps.
On trouve aussi parfois de l'infantilité : un émerveillement sur l'apparence de magie et de mystère de la technologie, et de ce que cela leur permet de faire et d'obtenir, ... et une illusion énorme sur comment cela fonctionne, et les tenants et aboutissants.
Une illusion aussi énorme concernant les personnes et les entreprises fournisseurs : celles qui font, fournissent et tiennent les rennes de ces outils et services numériques.
Ceci est un constat. Facile à constater, en écoutant ou en lisant la manière de parler de l'informatique et du numérique, par certains (pas tous !) dirigeants, patrons, etc... dans les médias, ou en personne.
Donc,... il faut les aider, les assister.
Autre constat simple : pour les aider, les assister, il y a du boulot !
Et il faut tenir compte de leur niveau actuel. L'écart entre leur niveau actuel et celui nécessaire est énorme. il y a du boulot !
À ce propos, une petite notion clé, pour ces assistances : un patron, un directeur ou un manager, n'a pas besoin de connaître l'informatique ou le numérique.
Ils a besoin de confiance dans la relation avec les personnes, de tous styles et rôles, qui vont concevoir, établir, construire, et faire tourner l'informatique et le numérique, dans leur organisation. Et avec les partenaires, et fournisseurs.
C'est la clé : la confiance dans la relation avec les personnes, les partenaires, les fournisseurs sur lesquels ils s'appuient.
Après on parle informatique, et des détails.
Comme quoi, ce n'est pas une question de technologie, d'informatique.
Ce chapitre est court et synthétique : pas de gras (mise en exergue) dans ce chapitre, ... Parce que tout est important.
Chaque phrase compte, et peut ouvrir à réflexions, ou constats déjà établis ailleurs, mais pas relié pour ne pas alourdir ce texte.
L'informatique et le numérique apportent une puissance sans précédent, dans l'histoire de l'humanité.
La même chose que la roue, la mécanisation, la machine à vapeur puis le moteur à explosion, la fonderie des métaux, ... mais dans le domaine de l'information, et non plus dans celui de la matière.
C'est bien, la puissance. Cela donne de l'efficacité, et du pouvoir.
Cela a aussi un coût. Et entraîne une responsabilité, dans l'usage de ce pouvoir.
Constat facile à faire : dans l'utilisation de ces outils numériques puissants, le comportement a été le même que pour l'exploitation industrielle dans la matière, globalement, sur la planète : abus d'exploitation et du profit tiré de cette puissance, et insuffisance dans l'entretien et la pérennité de ce qui fait cette puissance.
Abus de profiter, et insuffisance, voire négligence, dans l'entretien des choses.
La puissance de l'informatique et du numérique sont des merveilles, spirituelles. Elles fournissent une puissance extra-ordinaire.
Cette puissance peut aussi être dans les mains d'autres personnes, qui n'auront pas les mêmes intentions gentilles et d'une bienveillante bienveillance, ... à l'égard de l'organisation, ou de la personne qui utilise des moyens informatiques de type passoire-numérique.
Le déséquilibre entre le fait de profiter, et de ne pas s'en occuper, et entretenir l'outil, est la brèche dans laquelle s'engouffrent des grains de sables... et surviennent des dysfonctionnements, et des problèmes.
Il y a aussi ce constat, entre le fait de dire : "regarder, le numérique, c'est formidable, cela permet à notre entreprise de faire ci et ça... ",
Et d'un autre coté, être négligeant de manière flagrante concernant le fonctionnement de ces outils, et leur entretien.
Le fait de dire aussi : "ah oui, mais moi, je ne veux pas savoir ces choses techniques ... je veux que ça marche, c'est tout..."
Je reviendrai sûrement sur ce point, qui concerne en fait la notion de promesse, puis la réalisation, et la manifestation tangible de la chose souhaitée, envisagée, devinée, ... promise.
Ces constats sont faciles à faire : il suffit de poser une ou deux questions, à une personne de l'entreprise une question, sur l'outil informatique qu'elle utilise au quotidien... et de voir le niveau de la réponse.
On profite de la puissance, on ne sait pas ni d'où elle vient, ni comment ça fonctionne, ni le minimum sur le fournisseur de ces outils.
Un exemple simple, concret, pour illustrer cela par analogie : pour le moteur des voitures, le moteur à explosion, au collège en classe de 4eme, les élèves ont un cours sur comment il fonctionne globalement.
Ensuite, les gens apprennent à conduire... plusieurs heures d'apprentissage, pour mettre en pratique (passage des vitesses, etc...).
Pour l'informatique ? en entreprise, pour les dirigeants, ... il semble que cela n'a pas été fait.
D'autant plus que l'informatique en entreprise, en 2024, c'est beaucoup plus complexe que le moteur à explosion, et la conduite d'une voiture (même place de l'Étoile à Paris à 18h00).
En terme de tendance des CRIs, c'est l'exemple typique des déboires autour du C-est-simple-c-est-pratique.
Ce n'est pas un problème, cette situation. C'est même très bien comme ça : le-monde-est-comme-ca
Et comme constaté dans le chapitre précédent, ça fait beaucoup de boulot, pour ceux qui peuvent faire, aider, assister, résoudre les problèmes...
Voir cet article :
17 mars 2024 : Les CRIs : Passoire-numériques et solutions depuis longtemps. Tout va bien.
On dit : "Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière"
Les passoires aussi.
Dans un monde en pleine revolution-des-references-et-des-reperes et de revolution-de-la-circulation, tout dépend de ce qu'on laisse passer, ou pas.
La tendance dilution-et-refonte-des-frontières-et-des-structures-collectives est particulièrement bien visible là : le monde est chamboulé en terme de frontières, et de structures.
Et bien même le domaine de l'informatique et du numérique, pourtant considéré comme de l'innovation, super chouette géniale, startup nation et tout ... se voit bousculé dans ses fondements et ses structures.
Même dans le domaine de l'informatique et du numérique, il s'agit de renforcer les frontières et les structures des entreprises, des organisations (Mairies, collectivités, associations, ...).
Une trentaine d'années après son essor dans les petites entreprises et le grand public, (via les ordinateurs, et aussi l'Internet), il s'agit de renforcer les structures.
Pour continuer l'aventure.
C'est la tendance tout-a-la-fois-aventure-et-cadrage.