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Vous trouverez, dans cet article, quelques Constats - Reflexions - Impulsions (CRI) intéressants :
Vous avez le choix, pour votre entreprise, ou votre association, ... alors profitez de votre liberté...
Cet article a été écrit pour les entreprises, les PME, TPE, commerçant, artisans, freelances, auto-entrepreneurs, scale-up, ETI, ... associations, administrations, ONG, etc...
Cependant, il reste intéressant et applicable, aussi, pour les personnes, pour leur vie personnelle et leur usage de l'informatique et du numérique au quotidien.
Les chapitres sont :
Ne laissez pas la Malbouffe Numérique intoxiquer et piller la richesse de votre entreprise, ou de votre association.
La détox est possible, les alternatives sont là,... pour une hygiène numérique et un fonctionnement sain de votre numérique.
Cet article synthétique présente les grandes lignes de ce que sont la Malbouffe Numérique, et l’Hygiène Numérique, ... et votre capacité de choix pour des utilisations saine du numérique.
Le constat est simple : les solutions sont là, et vous êtes libre de choisir l’hygiène numérique, pour vous, votre entreprise, ou votre association.
Les liens vers d’autres articles ou source d’informations vous permettent d’approfondir et d’étudier les constats et les réflexions qui sont cités et présentées succinctement dans cet article.
La malbouffe numérique est le pendant informatique et numérique de la Malbouffe alimentaire.
Elle touche tous les domaines de l'informatique et du numérique :
La liste est longue,... et malheureusement les facteurs d'intoxications de votre personne et de votre entreprise sont partout !
Mais rassurez-vous : Comme pour la Malbouffe alimentaire, et comme toute système de parasitage et d'asservissement, la Malbouffe Numérique ne tue pas ses hôtes (c’est-à-dire les entreprises qu'elles parasitent et affaiblissent). Elle ne détruira pas complètement votre entreprise.
Elle aidera même les entreprises parasitées à survivre, en leur fournissant parfois des outils pour mener à bien ses opérations.
Mais elle l'affaiblira, elle en videra la substance, elle la privera de son autonomie... et l'asservira au mieux des intérêts de ceux qui fournissent et maîtrise l'informatique toxique et les services numériques toxiques.
Vous trouvez que ce tableau est bien sombre, et qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter autant ?
La finance est un formidable outil, pour les entreprises : elle leur apporte la souplesse, la puissance de développement, un moyen de réaliser sa vocation.
On l’a vu depuis les années 1980, la finance a aussi été détournée comme moyen d’emprise et de pression sur les entreprises, les vidant de leur substances (rachat LBO et démantèlements par morceaux, etc.).
Le numérique offre aussi, en 2019, une telle puissance,... et malheureusement, les abus d’emprises et d’asservissement se constatent déjà.
La Malbouffe Numérique ne tue pas les entreprises, ... mais elle fait des dégâts énormes.
La toxicité passe notamment par la dépendance, ... et la destruction à petit feux, au profit, ... de ceux qui profitent de la Malbouffe Numérique.
Les exemples sont nombreux, et laissent un sentiment d'horreur.
Un exemple :
Les entreprises donnent les informations concernant leur clients (adresses emails, adresses IP, habitudes, produits et services préférés, gouts, etc.) à des plateformes.
Ces plateformes les revendent aux plus offrants en faisant des bénéfices hors du commun (20 à 25 % de bénéfices, après avoir payé les investissements, les impôts ... hem, bon, passons, sur ce sujet,... quand tout est payé,... il reste encore 20 à 25 % de bénéfice !...).
Quelles plateformes ? : les boites mails de fournisseurs centralisés et mondiaux (les services de gmail.com, hotmail, orange...), les réseaux sociaux mondiaux (les services de Facebook, Twitter, Instagram, etc.)
En
faisant cela, ces plateformes stimulent et déclenchent la dispersion des
clients, ... vers des concurrents de l’entreprise.
Alors qu'on croyait "simplement" utiliser des emails, ou afficher des
informations, et on se fait piquer ses clients !
La toxicité vient du fait que l’entreprise veut un service numérique pour ses besoins, et qu’elle se retrouve elle-même, en tant qu’entreprise, utilisée pour d’autres objectifs, ceux de la puissance et de la prospérité de ces plateformes et autres fournisseurs de services numériques du genre.
Voici un autre exemple flagrant :
Les entreprises ouvrent la porte de leurs systèmes internes via le service Google Analytics,
Non seulement elles "donnent" (avec leur consentement) les informations sur la fréquentation, sur les préférences des clients de l’entreprise sur ses sites internets...
Mais en plus elle donne aussi accès aux informations de fréquentations et de préférences, sur les systèmes et les services réservés de l’entreprise, qu’elle propose à ces clients derrière un accès sécurisé.
Exemple : le service de passage de commande de béton, pour
les chantiers, par les clients d’une entreprise de fourniture de
béton pour la construction.
Ce service se fait via une
connexion avec mot de passe avec le client.
Et bien
l’entreprise donne, via Google Analytics sur les pages de ce
service, accès aux informations de fréquentation et de
préférences, sur les commandes de ses clients... (fréquences
d’accès, durées des accès, durées de la prise des commandes,
etc...)
Comment est-ce qu'un patron d’entreprise peut-il laisser les informations aussi importantes que celles concernant les clients de l’entreprise, aux mains de fournisseurs de services dont la réputation est d’utiliser les informations qui transitent par leur tuyaux et plateformes ?
Idem pour les informations sur son personnel, sur ses partenaires, sur ses fournisseurs,...
Les historiens se pencheront certainement sur ce phénomène étonnant du début du 21ème siècle.
Mais pour l’heure, la question n’est pas tant de diagnostiquer les détails des erreurs commises (voir le site : www.malbouffe-numerique.org)... que de vous informer sur quelques solutions d’hygiène numérique (voir le site : www.hygiene-numerique.org)
Face à la Malbouffe Numérique et à ses fléaux, il y a plein de solutions d’hygiène numérique : vraiment "plein de solutions"...
Comme à l’époque des début de la chirurgie, on parlera éventuellement de mesures d’hygiènes indispensables, d’urgences sanitaires, et de prophylaxie numérique, pour les professionnels du domaine.
Certes, les services numériques centralisés, au niveau mondial sont puissants.
Certes, ils sont beaux, certes... ils promettent d’accéder à un monde de bienfaits pour l’entreprise.
Cependant, c’est l’internet qui est mondial, et non pas les "services centralisés et mondiaux".
C’est le système des mails qui est mondial, ce ne sont pas les services de gmail.com, ni d’hotmail, ni d’orange qui fournissent à l’entreprise cette possibilité de communiquer par mail à n’importe qui à l’autre bout de la planète,... ou à l’autre bout de la ville.
Est-ce que l’entreprise a vraiment besoin d’une visibilité mondiale, d’un services fait par une multinationale qui centralise au niveau mondial, la fourniture du service ?
Pour les services d’Analytics de la fréquentation de son site internet, la réponse est évidemment non.
Vous pouvez très bien obtenir le service, par un fournisseur local, disons par exemple national, qui utilisera un logiciel comme Matomo ("Complete Analytics. 100% Yours." ... logiciel anciennement appelé Piwik).
D’une part ce fournisseur locale, proche de vous, respectera les informations qu’il pourrait recueillir sur l’activité des sites de votre entreprise.
Mais en plus, la mécanique de centralisation de l’information par un seul acteur est rompue.
Et ceci est valable pour tous les services usuels des entreprises : services de mail et de messagerie collaborative, services de stockage et de partage de documents, etc. il n’est aucunement besoin que le fournisseur de service centralise les données au niveau mondial.
"Un internet mondial,... des fournisseurs de services numériques locaux." fait partie des bonnes pratiques (best practice) pour une hygiène numérique dans les entreprises.
Les logiciels libres sont une bonne chose, mais ils ne vont pas aider directement l’entreprise à éviter la malbouffe numérique, pour une raison toute simple : l’entreprise ne va pas les installer et les faire tourner !
Il vous faut donc des fournisseurs de services.
Et là, c’est comme pour les pâtes : "Des fournisseurs de services, d’accord, ... oui mais des fournisseurs locaux, proche de l’entreprise, ... ".
Donc des fournisseurs locaux, qui ne centralisent pas les données.
Et des fournisseurs qui utilisent des logiciels libres, ou au moins open source, pour avoir un minimum de
capacité de contrôle qu’il n’y a pas de backdoors, ni de
d’utilisation fallacieuse du logiciel et des données.
Les recherches de fournisseurs peuvent se faire
en suivant la piste des logiciels libres.
Par exemple, un fournisseur de service NextCloud (stockage de documents), ou Sympa
(mailing liste), etc.
Quelques exemples : Wortek, Open-DSI, et tant d’autres...
Vous êtes libre... de ne pas littéralement donner les informations sur votre activité et votre entreprise, à des fournisseurs de services mondiaux qui les exploitent à vos dépens.
Vous êtes libre... de choisir des solutions, des outils, des logiciels, des services numériques qui respectent votre entreprise, vos clients, vos partenaires.
Il y a le choix de solutions, de logiciels, de fournisseurs de services locaux et respectueux.
Vous avez la souveraineté, mais au final, c’est à vous de choisir, et de décider.
Et dans ce domaine, comme pour l’hygiène, ... n’attendez pas que cela vienne de l’extérieur, ou qu’on vous l’impose. Cela doit venir de vous.
Rien ne se fera, pour votre entreprise, si cela ne vient pas de l’intérieur de l’entreprise, et de la décision des personnes qui la compose, la dirige, et l'anime.
Cet article est synthétique.
Il présente les grandes lignes, et surtout, il pointe sur le constat que vous avez le choix !
et que vous pouvez profiter de votre liberté....
Pour aller plus loin dans les constats et les réflexions sur
Ces articles présentent tous ces constats : Le numérique, l'administratif, et l'asservissement par les services-numériques-centralisés-et-mondiaux
Pour les concepts d’Hygiène-Numérique et de prophylaxie numérique, et les solutions :