Les CRIs : Langage : ([souveraineté]), ([à l'honneur]), ([s'invite]), et ([les sujets]).

Le langage, et ces choses que l'on entend abondamment déjà dans les médias de masse, et dans les hypermarche-de-l-information-et-des-resaux-sociaux, sont représentatifs de la transformation de la souveraineté, dans la société.
Voici quelques éléments qui vous donnent une teinte, une impression, via le langage et donc une forme d'illustration, de la transformation-irréversible de la souveraineté, qui se manifeste sous nos yeux.

La souveraineté à l'honneur... et si l'on peut dire, elle s'invite, avec la revolution-des-references-et-des-reperes. Sans gêne, comme si elle était chez elle, ... et hop, la voilà sur le devant de la scène de la revolution-des-references-et-des-reperes....

Il en est en quelques sorte une des illustrations.
Même si c'est évolutions de l'usage du langage constituent en elle-même un constat et un phénomène de société à part entière.

"Les CRIs : Langage : ([souveraineté]), ([à l'honneur]), ([s'invite]), et ([les sujets])." vous est proposé par les-cris.com sous la licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License.

Mis-sur-site : 01/05/2023 / Mis-à-jour : 01/05/2023

Langage : ([souveraineté])

Ce terme de souveraineté, depuis 2021, il est utilisé à tout bout de champs, ... , dans les médias et hypermarchés de l'info.

Pour l'industrie, pour l'économie, pour le numérique, pour la santé, pour les relations internationales,... pour tous les sujets importants, ...
C'est facile à constater.

Ce qu'il sera intéressant, dans les mois et années à venir (jusqu'en 2043), c'est de voir l'évolution de ce terme, de la notion, et de sa manifestation dans les sociétés et le monde.
Et l'évolution de l'utilisation de ce terme de souveraineté, au fil des années.

Langage : ([à l'honneur])

Pour l'instant, le ([à l'honneur]), je n'ai pas constaté qu'il se disait beaucoup, et plus qu'avant, dans les médias et hypermarchés de l'info.

Cependant, je le mets là, parce qu'il me semble que cette expression d'homage et de considération de grandeur, pourrait apparaître à tout bout de champs, ...
Cela sera intéressant d'observer si cette expression se manifeste plus dans le langage courant.

Langage : ([s'invite])

L'expression "je vous invite" est devenue, depuis fin 2022, début 2023, une expression utilisé à tout bout de champs dans les médias et hypermarchés de l'info, ainsi que dans le langage courant entre les personnes.

Il ne s'agit pas d'une invitation à faire une réception, où l'on vous accueille et l'on vous choie.
Il s'agit d'une injonction à faire quelque chose : "je vous invite à lire ce livre...", "je vous invite à écouter ce podcast..."

De là à ce qu'en terme de souveraineté, se développe aussi l'expression ([s'inviter]), comme l'on s'inviterai à une réception (donnée par le souverain) dans laquelle on n'a pas été invité...
Il sera intéressant d'observer si cela se répand. Comme celle de ([je vous invite = injonction])

Concernant la societe-triste-et-froide, il est clair que l'usage de ([je vous invite à...]) dénote plus l'injonction à faire ce qu'il est demandé (ou suggéré très fortement, pour votre bien), que de réceptions festives et fastueuses, ou pour le moins chaleureuses.

Langage : ([les sujets])

On entend beaucoup le terme "sujet", dans les médias et hypermarchés de l'info.

Le rapprochement avec les sujets d'un souverain, est éloquent.
Un sujet, c'est quelqu'un, une personne, ... qui compte pour le souverain. (à la différences des esclaves, par exemple, qui sont des objets)

Le premier niveau, basique, de l'usage de ce terme, est d'attirer l'attention sur quelque chose d'important, et qui mérite une attention, voire une attention méticuleuse et délicate.
Autrement dit : "Clairement, là, y a un sujet !... " = là, il faut regarder avec attention, il est important faut bien s'occuper de la chose, etc...

Au delà de ce premier niveau, dans "c'est un sujet !... ", il y a aussi un appel, une interpellation de l'attention d'autrui.
Et une interpellation de certaines personnes, à porter attention au sujet.

Le besoin de parler en utilisant le terme ([sujet]), pour parler des sujets de discussions, de débats ou d'études,... est-elle une interpellation, via les médias, les podcasts, les vidéos, ... des souverains à s'occuper des choses importantes, ... et par là même, à s'occuper de leurs sujets, c'est à dire des personnes qui compte, pour eux ?
La réflexion est intéressantes à mener, non ?
Il y a un sujet, là ?

Autre fait qui se constate facilement : le terme ([sujet]) est utilisé pour pointer positivement un sujet. Pour affirmer l'existence d'un sujet.
Et non pas pour exclure ce qui ne doit pas interférer, comme dans l'expression : "blablabla ceci, ou cela, ... Ça n'est pas le sujet !".
Ou bien : "blablabla,... là n'est pas le sujet, ... etc...".

Le terme ([sujet]) est utilisé pour focaliser sur ce qui est important, sur ce qui mérite l'attention d'un tiers.
Peut être d'un dirigeant, ou d'un souverain ?

Une illustration par une blague en image de cette confusion et ce glissement, dans l'usage du terme ([les sujets]) :
Les-CRIs.com : une illustration de l'utilisation du mot Les Sujets : Blague : Macron va faire une allocution - à quel sujet ? - mais à tous !.

Les-CRIs.com : une illustration de l'utilisation du mot Les Sujets : Blague : Macron va faire une allocution - à quel sujet ? - mais à tous !.

Mis-sur-site : 01/05/2023 / Mis-à-jour : 01/05/2023