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État-unis, Chine, et Russie : ces trois nations, parmi les plus grandes du monde, (avec l'Europe, et l'Inde), affichent une motivation fondée sur la revanche sur le temps passé, sur les situations passées et la grandeur perdue.
En mai 2024, qu'est-ce que cela dit du monde et des évolutions du monde en cours ?
Enjeux de politique internationale, avec ces nations sur l'échiquier international.
Les chapitres sont :
Il y a quelques jours, au réveil, je me suis dit :
"Mais en fait, les États-unis, ils sont passé en mode défensif.
Derrières leurs allure et apparence du passé, ils sont devenus un pays qui est sur un mode défensif.
À se protéger des coups qu'ils se prennent,plus qu'à être offensif, comme ils l'ont été.
Ils ne sont certainement plus en mode offensif, sur les autres nations, et sur le monde dans son ensemble.
Comme ils l'ont été, certes, mais avant.
Le constat est simple à voir."
Et s'ajoute tout de suite, dans mon esprit : Derrière ce genre de prise de conscience, lumineuse, de choses qu'on a sous le nez, mais qu'on ne voyait pas :
"En fait, c'est ça, ... les changement de modèles du monde, et de modèle de prospérité, qu'on vit en ce début de 2024.
=> On voit les choses autrement."
Bon. Soit.
Et puis, aujourd'hui, je passe un peu de temps à écouter des trucs sur Joe Biden, et Donald Trump.
Il y a un an ou deux, j'avais fait de même, pour mieux comprendre le monde, sur Poutine et sur Xi Jinping.
Et m'apparait alors un constat flagrant, que je vais vous présenter.
Le monde change. On est en plein un changement de modèle du monde, de conception du monde, ...
Et cela se voit, avec des constats simples, évidents,... qui sautent aux yeux.
Ces trois grandes nations, les État-unis, la Chine, et la Russie ont toutes un positionnement similaire : la revanche sur le temps passé, sur les situations passées et retrouver une grandeur perdue.
Les État-unis et Donald Trump : "Make América Great Again"
Si c'est pas vouloir prendre une revanche, et retrouver une grandeur perdue, ...
Ce qui caractérise Joe Biden, c'est la capacité à se relever des difficultés et des drames.
Aussi bien dans sa vie personnelle, que dans ses actions politiques.
Il a une capacité à affronter les épreuves qui est hors du commun. Et ce n'est pas drôle pour lui, d'ailleurs.
Le fait qu'il soit élu en 2020, juste pendant la période intense et bouleversante de la pandémie de la Covid est un exemple de ce rôle de chef qui aide à se relever d'une épreuve.
Pour Joe Biden, la revanche, c'est contre les drames, les catastrophes, les épreuves.
Et non pas contre un ennemi, un adversaire, ou une altérité qui a porté un préjudice (volontairement).
Avec une teinture, aussi, de retour à des choses perdues,... comme avec l'IRA, Inflation Reduction Act, et le fait de faire revenir de l'industrie dans le territoire des États-Unis.
Là encore, il y a un positionnement, et un mode qui est : vouloir se relever, prendre sa revanche, face à des déboires et des difficultés.
Ces difficultés venant notamment de la perte des choses du passées.
Xi Jinping a neuf ans quand son père, ami de Mao Zedong, est écarté du pouvoir, accusé, humilié et exhibé en public.
Ce fait dans la vie du jeune Xi Jinping sera à la base de son besoin de prendre une revanche dans la vie, et de sa progression dans la société.
Par ailleurs il est de notoriété publique que la Chine a comme volonté d'effacer ce qui est appelé : "le siècle de l'humiliation".
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8cle_d'humiliation
Cette citation issue d'un article résume bien le positionnement :
"Dans son premier discours officiel en tant que chef de l'Etat, le nouveau président chinois XI Jinping a appelé de ses voeux "une grande renaissance de la nation chinoise"."
Cf : https://www.francetvinfo.fr/monde/xi-jinping-appelle-a-une-grande-renaissance-de-la-chine_1648761.html
Là encore, il y a un besoin, une volonté pressante et puissante de vouloir retrouver une grandeur perdue.
Il ne s'en cache pas, et ce fait est souvent exprimé : Vladimir Poutine veut redonner sa grandeur, et sa puissance, à la Russie.
Exemple : "Vladimir Poutine, pour qui la disparition du bloc soviétique constitue "la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle", est un grand nostalgique de l'URSS.
Depuis son accession au pouvoir en 1999, l'homme fort du Kremlin s'emploie à restaurer la puissance perdue de la Russie.
Pour Jean de Gliniasty, l'ambition de la Russie est simple : être sur un pied d'égalité avec ses rivaux."
https://information.tv5monde.com/international/quelle-est-la-strategie-de-vladimir-poutine-pour-restaurer-la-puissance-russe-50960
Ou cet article en mars 2024 : "Vladimir Poutine, un tsar guerrier en quête de grandeur internationale"
Le titre, rien qu'avec l'association des termes de "tsar", et de "grandeur internationale", marque la volonté de revanche et de retrouver une grandeur perdue.
C'est fascinant, en quelques sorte, de constater que ces trois grandes nations, les plus grandes nations du monde, sont toutes dans un positionnement similaire : une nostalgie de la grandeur passée, et une volonté dure, tenace, opiniâtre de vouloir retrouver cette grandeur.
Ce n'est pas anodin, comme positionnement.
D'abord parce que s'il est le même pour les trois, c'est qu'il y a là une tendance de fond.
Une tendance qui ne concerne pas le monde entier, puisque l'Europe, ou l'Inde n'ont pas ce positionnement.
Mais une tendance bien visible quand même. Avec un point important : ce sont les 3 plus grandes, et plus puissantes nations.
A quelques détails près, pour ceux qui veulent chipoter et rivaliser pour être sur le podium... sachant qu'il n'y a pas d'arbitre,... donc... bref, disons que ce sont les trois plus puissantes...
Ensuite parce que c'est un positionnement qui est d'une part tourné sur le passé perdu, et d'autre part sur une manière d'assoir la volonté tenace de s'imposer : il s'agit de reconquérir.
La légitimité de la conquête, et du fait de s'imposer sur le monde est puisé dans une référence au passé.
Autre similarité : les dirigeants ont tous plus de 70 ans.
Que ces nations, visiblement portant un désir de retrouver une puissance perdue, ou du moins trouvant une légitimité à leur désir de puissance, dans une grandeur perdue, ... élisent ou mettent au pouvoir une personne agée, née dans les années 1945 et 50, n'est pas vraiment étonnant.
Toujours est-il qu'on constate une grande homogénéité : même tranche d'age.
L'Europe est différente.
Des dirigeants plus jeunes. France, Espagne, Angleterre,...
Pedro Sánchez en Espagne est le plus agé, avec ... 52 ans.
L'allemagne est entre deux : Olaf Scholz a 65 ans.
L'Europe n'a pas une volonté de reconquérir une puissance passée.
Elle perd son ancienne puissance, en tant qu'anciens empires coloniaux (https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_colonial)... et elle vise à protéger et préserver ce qu'elle a.
Il semble qu'elle mette plus sa volonté, ses efforts et ses resources dans le fait de se bâtir et de se structurer pour l'avenir.
L'Inde a un dirigeant agé aussi : Narendra Modi, 17 septembre 1950 - 73 ans.
L'Inde cherche à s'imposer sur la scène internationale.
Mais il ne semble pas au nom d'une puissance ou d'une grandeur perdue, puisque qu'elle ne l'a pas eu. En tout cas, dans le fait d'imposer aux autres nations.
Il semble qu'elle soit plutôt motivée à s'imposer sur la scène internationale, pour bâtir un ordre nouveau, fondé sur la démocratie associée aux aspects de religion, et sur des rapports entre civilisations, plutôt que nations.
L'Inde (ou Bharat) semble plus se bâtir et se structurer pour l'avenir, sur une base spécifique et propre, reliée à la religion et aux rapports entre civilisations.
Elle n'utilise pas une référence à une grandeur passée pour mener cette nouvelle construction et structuration.
Quelles tendances clés sont associées à ces constats ?
Et ben je sais pô !
J'ai vu ces constats aujourd'hui, foncé pour écrire l'article parce que ces constats sont flagrants, et important à publier puisque personnes dans les médias ou hypermarché-de-l-information n'en parle.
Mais au delà de ces constats, bruts de fonderie, ben je ne sais pas.
Certes, il y a un peu de tendance du moment : 2024, les opiniâtres !
Ils sont prêts à reconquérir, de manière tenace, et sans rien lâcher...
Mais bon, c'est pas avec une petite tendance d'une année qu'on oriente ces énormes nations, volontés, et conquêtes en cours.
Certes, on peut constater que ces grandes nations sont comme tout le monde, le cul entre deux chaises, entre le besoin pressant d'innover et d'aller de l'avant, vers un changement-de-civilisation-mondiale,
Et le besoin urgent de ne surtout rien changer, et tenter de protéger, préserver, tout bien garder comme avant.
Constat que j'avais appelé : "faut avancer !... vers le monde d'avant ???"
3 juillet 2021 : Les CRIs : Pensée du jour 210703 : faut avancer !... vers le monde d'avant ???
Par ailleurs, certainement, là, en fin mai 2024, il y a une sensation puissante d'un rafraîchissement dans le monde.
D'un souffle de nouvelles choses qui arrivent en force.
D'un avant goût de poussée puissante, et aussi d'aération de l'ambiance générale.
Des constats et illustrations qui sont par exemples indiqués dans cet article :
9 avril 2024 : Les CRIs : Illustrations des tendances - apaisements inimaginables et nouvelles légitimités - avril 2024
Peut-être je constaterai un lien avec les tendances de fond, plus tard.
J'écrirai alors un complément, dans cet article ou dans un autre article (relié à celui-ci).
Il y a un constat complémentaire. Une question :
Mais comment cela va se passer, le passage de cette situation, de ces positionnements, ...
avec ce qui démarre, là, en 2024,
et ce qui s'annonce puissamment, pour les deux ou trois années à venir (2024, 25 et Janvier-juillet-2026) ?
Une hypothèse, pour la réflexion :
Un système de boute en train, de chauffeur de salle,...
Pour ce qui est des élections américaine du Président des États-Unis (le "POTUS"),
avec la tendance de fin d'année : Début décembre 2024 à mai 2025 : négociation entre souveraineté et sentiment de sécurisation
Il est fort probable que les élections aient lieu, mais ne se passe pas comme prévu ou comme habituellement.
Et qu'il y ait un effet de rétro-pédalage, ... avec changement de programme (ou de personne) au dernier moment, ou juste après les prises de fonctions (en janvier 2025).
Cela vaut pour toutes les nations, pour le monde entier : fin d'année 2024, il va y avoir du rétro-pédalage, et surtout des anciennes puissance, des anciennes manières d'exercer le pouvoir, etc... qui vont être remises en question dans leur rayonnement, leur capacité à agir, à mener l'action, à régner par l'action.
D'ici là, aussi, il y aura les remises en question des anciens modèles de prospérité, des anciens modèles du mondes, ancienne conception du monde, ... et anciennes habitudes.
Donc l'évolution se fera avec ce constrate entre des anciens modèles, des anciens règnes, anciennes grandeurs,... et l'émergence de nouvelles conceptions, et moyens de puissance.
Cf la tendance de fin d'année indiquée juste ci-dessus.
Un petit constat apparaît alors, en terme de mécanique d'évolution possible : Les populations et les dirigeants, poussés au cul par les évolutions et la pression-phénoménale-collective-2024-26-29, lâcheront les idées de retour à des grandeur passées, pour tenter d'obtenir en échange un minimum de sentiment de sécurisation et de stabilité.
L'acceptation de lâcher ces idées de grandeur passée, et en général de modèles venant du passé, se fera par besoin de sentiment de sécurité. Pour tenter préserver une stabilité, ou tenter d'endiguer les vagues d'évolutions (pas-de-vague).
On passera de tentation (de grandeurs passées), à des tentatives de calmer le jeu, préserver un sentiment de sécurité. On pourrait voir les dirigeants, et certaines parties de populations, courir d'une les situations bousculées à une autre, d'une perturbations à une autre (tendance c-est-la-crise), pour tenter d'éteindre le feu.
Donc, ça, c'est pour tout le monde. Le monde entier.
À noter : La Chine a, cependant, un avantage avec la tendance Les CRIs : La tendance dilution-et-refonte-des-frontières-et-des-structures-collectives,
et avec sa sous tendance pression-phénoménale-collective-2024-26-29.
Cela va la favoriser en tant que tendance de fond, cependant, il faut que j'écrive précisément les constats : quoi ? comment ? pour qu'elle raisons constatables... ? Sinon, dis comme cela superficiellement, je sens intuitivement que certains ne vont plus en dormir la nuit et faire des cauchemars,...
J'écrirai plus sur cela, dans un autre article.
Il y a beaucoup à dire. Cela déborderai du cadre de cet article. Avec ces tendances là, faut pas rigoler avec les frontières, et déborder du cadre d'un article, n'est-ce-pas (hi hi hi...) ?
Et pour conclure ce petit chapitre : Attention, les tendances de l'année 2024 et 2025, ce n'est pas les grandes tendances générales, et de longue durée, qui font le changement-de-civilisation-mondiale.
Cet article constate l'énorme contraste entre la référence à une grandeur passée, et le positionnement en tant que revanche désirée, ... et l'arrivée d'une nouvelle-civilisation, mondiale.
Ce n'est pas que de la petite mécanique-et-articulation-des-tendances des CRIs sur 2024, et 2025...
Et l'interrogation reste entière : étant donné les positionnements, les désirs affichés, comment va se faire le passage vers la nouvelle-civilisation ?
Ben oui... et les transformation-irréversibles-gen ???
Hein ?
"À quoi ça sert ... que Ducros y se décarcassent, hein ?"
Avec les transformation irréversibles en cours (modèles de prospérité, conception du monde, etc... ) et celles qui s'annoncent pendant les années qui viennent, une chose est sûr : certaines nations se développeront et trouveront certainement de grandes puissances et grandeurs, ... mais elles ne seront en rien celles du passé.
Maintenant,
Alors,... on ne risque pas de faire comme c'était avant.
Grande nation, ou pas.
Grandeur passée, ou pas.
Si j'ai du temps, (ou si on me le demande en prestation Bewell-Voyez-Loin.com), j'écrirai comment les tendances de fonds favorisent ou pas ces grandes nations. En fonction de leur caractéristiques profondes et intrinsèques.
Par exemple, le quantique, autant la mécanique quantique que les ordinateur quantique que la manière de réflechir en mode equivalent-quantique, ...cela favorise quelles nations ? L'Inde par exemple ? (Cf la conférence de Jean-Claude Carrière sur l'Inde...)
Et la tendance Les CRIs : La tendance dilution-et-refonte-des-frontières-et-des-structures-collectives, avec sa sous tendance pression-phénoménale-collective-2024-26-29 ? Elles sont favorables particulièrement pour quelle nation ? La Chine, par exemple ?...