"Les CRIs : La tendance c-est-la-crise."
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Elle n'est pas nouvelle, cette tendance. Elle a démarré dans les années 1965.
Voire même en 1962 avec la célèbre crise des missiles de Cuba.
Je pensais avoir fait l'article, mais visiblement, je l'ai cité (le tag), mais toujours en glissant pour lui faire un article dédié.
Bon, ben voilà, c'est fait.
La tendance c-est-la-crise, c'est le fait, constaté, que l'on préfère se monter la tête dans un "c'est la crise de...", et rebondir d'une crise à une autre, en mentalisant des énormes dangers, ... pour mieux préserver, et justifier tout un tas de truc pour assurer la préservation, et que ça continue dans le calme et le refroidissement de tout échauffement.
C'est la crise, donc il faut préserver.
C-est-la-crise donne de bonnes raisons, bien rationalisées, pour décider de faire quelque chose, et de mener des évolutions.
Parfois, c-est-la-crise sert de justification, pour des stakose-de en tout genre : stakose-de-la-crise.
Une crise de quelque chose fait un excellent bouc-emissaire-institutionnel.
Globalement, c-est-la-crise sert plus de motivation, de moyen de justifier de faire quelque chose, d'agir.
Plus que de paravent, d'element-de-langage, pour justifier et donner des raisons à une décision, une action, une nouvelle orientation.
Autre point important : la tendance c-est-la-crise, c'est la tendance à mentaliser des énormes dangers, à se monter la tête sur des énormes menaces, des trucs terribles qui pourraient arriver.
Non pas que ces choses n'existent pas ou ne vont pas arriver.
Mais de bien voir que c-est-la-crise passe par une mentalisation, une analyse méticuleuse et besogneuse de la situation, et un besoin de passer par le cognitif, par l'information, pour élaborer puis établir qu'il y a : une crise !!!
La tendance c-est-la-crise, c'est une sorte de [ho-la-la !] permanent, ... qui sert à se motiver à faire des choses, et surtout à décider d'évoluer.
Le tag : c-est-la-crise
Depuis 1962 et la Crise de Cuba, avec Kennedy on résout les tensions internationales et de toutes sortes via l'administratif, le besogneux, méticuleux, le Kravail ... et pas de vagues.
Déjà décrit plusieurs fois dans les articles de CRIs.
Voir sur Wikipedia : Crise des missiles de Cuba
Les détails sont décrit dans l'article La tendance Réfléchir avant d Agir
Depuis cette grande crise historique, on a pu voir la notion de crise utilisée à tout bout de champs.
Crise du choc pétrolier en 1974, crise économique depuis des années, crise du chomage, etc... crise de la covid, crise de la guerre en Ukraine, etc...
Comme on l'entend dire parfois dans les médias : la génération des cinquantenaire (en 2023) ont entendu dire toute leur vie : c-est-la-crise !
On est en crise permanente.
Ce qui est étonnant, pour une crise, qui est un phénomène par nature bref.
Depuis 1962, la tendance c-est-la-crise est devenu un mode de fonctionnement habituel, ancré dans les habitudes, au niveau mondial, pour les politiques, les dirigeants d'entreprise, etc.
Jusqu'en 2013 environ, avec le Retournement-Innovation-Conservatisme, ce mode de fonctionnement était le pendant (qui fait peur) d'un conservatisme et d'un mode de fonctionnement focalisé sur la sécurisation.
On focalisait sur la sécurisation, et on se faisait peur, en mentalisant des crises énormes.
La guerre froide et la peur d'une attaque nucléaire, la peur du chomage (c'est la crise économique !), etc...
Depuis 2013 et le Retournement-Innovation-Conservatisme, c'est l'innovation qui a pris le pas, et on peut constater qu'on passe son temps à innover, à créer des ruptures, à mettre les fonctionnements stable en désequilibre, ... et du coup, des crises se déclenchent régulièrement, et c-est-la-crise en permanence.
Avant et après 2013 environ, ce n'est pas le même mécanisme de fonctionnement, mais c'est toujours : mentalisation, énormes dangers, et... c-est-la-crise !
Avec la tendance au méticuleux, besogneux, pas de vague, je fais mon Kravail, le nez dans le guidon ou dans le smartphone, etc... on a vite fait de voir une crise dès qu'il y a un pet de travers.
Et la mécanique de mentalisation, de circulation à outrance d'information (buzz, etc...) a vite fait de monter la mayonnaise d'un "c-est-la-crise" au moindre problème apparent.
La tendance au méticuleux et besogneux n'aime pas prendre des décisions globales, des décisions qui implique des vastes conséquences. Il préfère le spécifique, les choses bien cadrée, précises.
C-est-la-crise, cela lui permet de mettre dans un grand fourre tout, l'ensemble des raisons et analyses méticuleuses, pour prendre une décision sur un niveau global.
La tendance au méticuleux, besogneux, pas de vague, je fais mon Kravail, le nez dans le guidon ou dans le smartphone, etc... est une tendance qui aime bien la tendance c-est-la-crise.
Évidemment, idem, la tendance tout-est-sous-controle n'aime pas que quelque chose échappe à son contrôle.
Et pourtant, surtout dans une société qui fonctionne en mode Structure-et-bouts-de-ficelles, des problèmes surviennent souvent.
Résultat : c-est-la-crise !
La tendance c-est-la-crise est le pendant de la tendance tout-est-sous-controle.
Le perfectionnisme de tout-est-sous-controle est débordé régulièrement par des imprévus, et passe son temps à déplorer : c-est-la-crise !
La tendance Réfléchir avant d Agir adore mentaliser les choses, les conceptualiser, les réflechir, ... avant d'agir, ou même de décider d'agir.
La décision d'agir requiert d'avoir bien pesé le pour et le contre, d'avoir donc bien étudié chaque facette, bien analysé chaque élément d'une situation.
Et encore, là, il va manquer des éléments pour bien décider.
Parfois, un bon c-est-la-crise ! permet de balayer les détails d'analyse et d'emporter la décision d'agir...
c-est-la-crise sert souvent de raison pour motiver, voire justifier, de passer à l'action.
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